Est-ce que l’année 2019 sera marquée par une nouvelle crise financière ?
Financière, économique et sociétale, la crise potentielle de 2019 ne présage rien de bon. Les économistes sont catégoriques, cette nouvelle crise pourrait être dévastatrice sur tous les plans. Entre les bourses volatiles, les dettes mondiales élevées et l’essor du trading algorithmique, nous devons nous préparer à un nouveau choc cette année. Devons-nous nous attendre à une nouvelle crise boursière ? Nous vous en disons plus dans cet article.
Retour sur les sujets d’inquiétudes de 2018
Retour en 2018, là où de nombreux sujets inquiétaient les économistes. Le bilan financier de cette année-là est loin d’être positif. En effet, entre la hausse des droits de douane américains, le sentiment de fin de cycle aux États-Unis et la baisse du prix du pétrole en fin d’année, on note également des craintes sur la croissance mondiale. Les dettes atteignent plus de 164 000 milliards de dollars, soit environ 225% du PIB mondial. Sans parler de la faillite de Lehman Brothers, qui a entrainé des déficits et des dettes massives depuis l’énorme crise financière de 2008.
Les économistes parlent d’une nouvelle crise boursière
Si l’on croit Alan Greenspan, l’ancien président de la banque centrale américaine, nous devons nous préparer à une nouvelle crise boursière. Selon lui, deux bulles s’apprêtent à éclater : celle des actions et celle des obligations. En 2019, les actions américaines restent très chères et leur PER de Shiller, soit la valeur boursière des entreprises rapportée à la moyenne des bénéficies des 10 dernières années ressortent à 30. On se souvient d’ailleurs du fameux jeudi noir Krach de 1929. D’autre part, la politique de Quantitive Easing, soit la planche à billets à plein régime, risque d’éclater aussi. Pour Georges Nurdin, c’est comme « tenter d’enfouir le réacteur fondant de Tchernobyl sous des pelletées de sable ».
Ce n’est pas tout ! Georges Nurdin parle également de la guerre économique entre les États-Unis et la Chine, mais aussi de la Russie qui s’arme et qui domine le cyberespace. Au niveau sociétal, les l’expert souligne que les inégalités ne cessent d’augmenter. Il parle également du seuil de pauvreté qui recule et des gens qui vivent avec moins d’un dollar par jour. Selon l’économiste, c’est ce qui expliquerait la fragmentation des sociétés et nations européennes. Même si la Hollande avait dit non à la Constitution Européenne, elle montre quelques signes de fractionnement. De même que l’Espagne, l’Autriche, l’Ecosse et la Belgique, qui ont failli gagner leur indépendance.
Que faire pour éviter une crise économique de 2019 ?
À travers leurs analyses, les économistes soulèvent un point important. Sommes-nous prêts à faire face à une nouvelle crise financière ? Contrairement à 2008, nous ne disposons pas d’amortisseurs pour encaisser ce nouveau choc. En France, nous devons nous attendre à une catastrophe économique, entre le chômage de masse et les taux de prélèvements obligatoires. Pour le moment, nous ne savons pas encore quand la crise éclatera. Le seul moyen d’y échapper serait sans doute de mettre de l’argent de côté et d’attendre calmement.
Acquérir de l’or cette année pour échapper à la crise
Enfin, il faut savoir que l’or pourrait bien être une valeur refuge cette année. Selon Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Banque, l’or peut retrouver son statut actif stratégique en 2019. D’ailleurs, depuis 2 ans, l’or est acheté massivement par plus de 20 pays à travers le monde, notamment les pays qui cherchent à acquérir une certaine indépendance politique et financière. On parle alors de dédollarisation via l’acquisition de l’or. Pour terminer, soulignons que l’or est un actif idéal pour se diversifier en période d’accroissement substantiel du risque politique.